Kumpen s'est fortement engagé à réduire ses émissions de CO2. Il y a trois ans, l'entreprise a obtenu le certificat conscience CO2 de niveau 3.  Grâce à des mesures et des efforts supplémentaires, Kumpen passe maintenant au niveau 5. Qu'est-ce que cela signifie exactement ? Nous avons posé la question à Gert-Jan Merkx, directeur de Kumpen.

Bonjour Gert-Jan, Kumpen a obtenu le certificat conscience CO2 niveau 5 début décembre. Que signifie un certificat conscience CO2 ?

Gert-Jan Merkx : "L'échelle de performance CO2 est un système de gestion du CO2 utilisé pour réduire les émissions de CO2 dans le secteur de la construction. Le système se compose de 5 niveaux. Jusqu'à récemment, Kumpen avait le niveau 3 et ne s'occupait que de ses propres émissions. Avec le niveau 5, nous prenons également en compte les émissions au sein de notre chaîne et de notre secteur.

Pourquoi est-il important pour Kumpen d'obtenir ce certificat ?

Gert-Jan : "Chez Kumpen, nos techniques de rénovation innovantes nous permettent de prolonger considérablement la durée de vie des systèmes de canalisations. Nous considérons qu'il est de notre devoir d'appliquer la bonne technologie à chaque fois. Nous veillons également à ce que ces techniques soient efficaces sur le plan énergétique et limitent les émissions de CO2. Cela nous permet de protéger encore davantage notre environnement. Nous prouvons ces objectifs durables avec notre certificat conscience CO2. En outre, les entreprises certifiées bénéficient de remises sur le prix des appels d'offres".

Quelles mesures Kumpen a-t-elle prises pour atteindre le niveau 5 ?

Gert-Jan : "Nous avons établi une analyse en chaîne de nos travaux de regarnissage des égouts. Le regarnissage est une technique qui permet de rénover les égouts sans devoir ouvrir une rue. Il s'agit également de la technique de rénovation la plus courante à Kumpen. Dans une analyse de chaîne, les émissions de CO2 sont calculées pour l'ensemble de la chaîne. Par chaîne, nous entendons l'extraction de la matière première jusqu'à la fin de sa durée de vie. "

Quels sont les résultats de cette analyse de chaîne ?

Gert-Jan : "L'analyse montre que le regarnissage implique près de 40 % d'émissions de CO2 en moins que l'alternative traditionnelle, à savoir le remplacement complet d'un égout. Sur la base de ce résultat, nous avons identifié des possibilités de réduction des émissions de CO2 et défini des objectifs que nous surveillerons en permanence et que nous ajusterons si nécessaire."

C'est une grande différence. Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés après cette analyse ?

Gert-Jan : "Au cours des cinq prochaines années, nous voulons réduire de 15 % nos propres émissions de CO2 et augmenter de 10 % l'utilisation du regarnissage. En ce qui concerne la réduction des émissions de CO2, nous étudions la possibilité d'utiliser des lampes plus économes en énergie dans le processus de durcissement des gaines. Cela nous permettrait d'économiser une quantité considérable d'énergie. Nous voulons également faire plus d'efforts pour transporter la gaine directement de l'usine au projet au lieu de l'acheminer d'abord vers notre entrepôt. En outre, Kumpen souhaite trouver une autre méthode de traitement ou d'emballage pour 75 % des déchets de bois dans les projets. Nous étudions déjà des alternatives de haute qualité pour la réutilisation des caisses de liner en bois.

Nous allons également examiner de plus près la sélection de nos sous-traitants. Par exemple, nous n'examinerons pas seulement leurs efforts en matière de durabilité, mais nous tiendrons également compte de la distance à parcourir jusqu'au projet. De cette manière, nous voulons également réduire les émissions de CO2 dans la chaîne".

Voilà qui semble prometteur. Bonne chance avec ces ambitions et merci de nous avoir parlé, Gert-Jan !